vendredi 21 novembre 2008
lundi 17 novembre 2008
Mini trip dans le Bas-Congo Vol. 2
C'est donc en pleine forme et avec un excellent petit déjeuner que nous retrouvons, toujours entière, la Vitara kit sport pour partir à la recherche de papa Fololo, l'homme d'Hannut... D'après Hervé, cet homme mystérieux, ce mundéle perdu à Kimpese au milieu des champs d'oignons, devrait pouvoir nous loger et nous permettre de découvrir la région.
Une petite centaine de kilomètres dans la moiteur matinale et sous la pluie et c'est un oasis de vie qui s'ouvre devant nous. Comme un peu partout des marchés plus ou moins improvisés, des vendeurs de recharges gsm (Vodacom, Zain, Tigo) , des bars et des dépôts de Skol et de Primus bordent la rue. Plus la route s'enfonce dans la ville, plus les piétons prennent de place. Ca grouille. Les élèves en uniforme bleu et blanc, les policiers, les mamans chargées sur la tête et sur le dos d'enfants, d'outils, de magnoc et autres denrées...
Assez rapidement, nous repérons les "bureaux" de l'ONG pour laquelle travaille papa Fololo. On quitte alors la route pour 200m de boue rouge et collante... Immédiatement, Fololo reconnait Hervé.
Assez rapidement, Florent (puisque c'est son prénom de belge) nous propose un de ses hommes (Pitchou) pour nous guider dans le village afin de trouver un logement. Finalement, c'est à la porte du couvent que nous frappons. Et, bien entendu, les sœurs acceptent de nous loger pour une nuit ou deux. Ce couvent, nous allions bientôt le découvrir, s'occupe d'une école, d'une maternité et d'un hôpital.
Notre logement est sommaire mais propre... Les lits sont relativement confortables et les douches relativement froides. Mais nous avons trouvé un toit.
En suite, Pitchou nous emmène découvrir des chutes au pied du Mont de Cristal. Petite balade champêtre dans le jardin d'Eden...
Restait à retourner le long de la route, boire quelques verres, jouer aux cartes et discuter avec papa Fololo et les gens du cru pour passer une excellente soirée avant de retourner dans nos cellules.
A ce moment précis de l'histoire, tout comme vous, nous sentions que des choses extraordinaires allaient s'offrirent à nous le lendemain... Mais pour les connaître, il faudra patienter encore un peu!
Ah, ah!!!
Une petite centaine de kilomètres dans la moiteur matinale et sous la pluie et c'est un oasis de vie qui s'ouvre devant nous. Comme un peu partout des marchés plus ou moins improvisés, des vendeurs de recharges gsm (Vodacom, Zain, Tigo) , des bars et des dépôts de Skol et de Primus bordent la rue. Plus la route s'enfonce dans la ville, plus les piétons prennent de place. Ca grouille. Les élèves en uniforme bleu et blanc, les policiers, les mamans chargées sur la tête et sur le dos d'enfants, d'outils, de magnoc et autres denrées...
Assez rapidement, nous repérons les "bureaux" de l'ONG pour laquelle travaille papa Fololo. On quitte alors la route pour 200m de boue rouge et collante... Immédiatement, Fololo reconnait Hervé.
Assez rapidement, Florent (puisque c'est son prénom de belge) nous propose un de ses hommes (Pitchou) pour nous guider dans le village afin de trouver un logement. Finalement, c'est à la porte du couvent que nous frappons. Et, bien entendu, les sœurs acceptent de nous loger pour une nuit ou deux. Ce couvent, nous allions bientôt le découvrir, s'occupe d'une école, d'une maternité et d'un hôpital.
Notre logement est sommaire mais propre... Les lits sont relativement confortables et les douches relativement froides. Mais nous avons trouvé un toit.
En suite, Pitchou nous emmène découvrir des chutes au pied du Mont de Cristal. Petite balade champêtre dans le jardin d'Eden...
Restait à retourner le long de la route, boire quelques verres, jouer aux cartes et discuter avec papa Fololo et les gens du cru pour passer une excellente soirée avant de retourner dans nos cellules.
A ce moment précis de l'histoire, tout comme vous, nous sentions que des choses extraordinaires allaient s'offrirent à nous le lendemain... Mais pour les connaître, il faudra patienter encore un peu!
Ah, ah!!!
PS: Comme d'hab'...photos... plus... titre... cliquez... article... de!
mardi 11 novembre 2008
Mini trip dans le Bas-Congo, vol. 1
Visiblement, je passe tout doucement au rythme du pays... Le temps s'étend et file... Car deux semaines auront été nécessaires pour que je me décide enfin à vous raconter notre vie pendant le congé de la Toussaint...
Lundi matin, après un week-end encore très festif, nous prenons la route de Matadi en direction de Kimpese (à un peu plus de 200km de Kin). Notre premier point de chute est l'hôtel Belle-vue à Kisantu. Pour les autres, "on trouvera bien quelque chose..." Au retour de Kimpese, nous passerons à Kolo-Fuma et devrions visiter les grottes de Mbanza-Ngungu.
Nous partons à 4, Virginie, Hervé, Sophie et moi, dans une vieille Vitara kit sport (très intéressant un 4x4 rabaissé pour aller sur les pistes...), avec peu de place et deux certitudes: nous serons arrêtés par la police et nous risquons des problèmes techniques... L'aventure quoi.
Le trajet jusque Kisantu se passe, étonnamment, sans souci. Ni policier assoifé, ni camion fou, ni même un seul embouteillage. Nous arrivons donc assez rapidement à l'hôtel où nous prenons "un appartement deux chambres." Après quoi nous sommes allés visité un jardin botanique qui est parmis les plus importants au monde.
Après une brève visite au calvaire (Fallait-il préciser que le fondateur du parc était un moine, évidemment...) qui nous permet de découvrir la région, nous rentrons à l'hôtel pour une nuit mouvementée.
Assez rapidement, nous ressentons une atmosphère étrange dans cet hôtel. Des policiers en arme surveillent toutes les allées et venues de tout un chacun, des femmes s'activent à la préparation de repas, des hommes déménagent une chambre et des messieurs endimanchés écoutent sur une petite radio portable l'annonce de la formation du nouveau gouvernement...
Nous devinons que parmis ces hommes se trouve une personnalité importante qui nécessite la mise sous haute garde de l'hôtel. C'est pourquoi, nous avons dû dormir avec, devant la fenêtre de notre chambre, un policier assoupi sur une chaise la mitraillette entre les jambes...
En plus des policiers, nous avons aussi subi les assauts répétés de moustiques affamés et téméraires... Bref, une belle nuit en RDC.
Le lendemain, les visages encore bouffis, nous reprenons la route dans le but de retrouver un certain papa Fololo à Kimpese...
Suite au prochain numéro!
Comme d'habitude, pour plus de photos, cliquez sur le titre.
Nous partons à 4, Virginie, Hervé, Sophie et moi, dans une vieille Vitara kit sport (très intéressant un 4x4 rabaissé pour aller sur les pistes...), avec peu de place et deux certitudes: nous serons arrêtés par la police et nous risquons des problèmes techniques... L'aventure quoi.
Le trajet jusque Kisantu se passe, étonnamment, sans souci. Ni policier assoifé, ni camion fou, ni même un seul embouteillage. Nous arrivons donc assez rapidement à l'hôtel où nous prenons "un appartement deux chambres." Après quoi nous sommes allés visité un jardin botanique qui est parmis les plus importants au monde.
Bon, je vais être honnête... L'idée d'aller visiter un zoo pour plantes ne me réjouissait pas terriblement. Et pourtant, j'ai été bluffé!!! Le parc est très grand et recèle des varitées que je ne soupçonnais pas. En prime, trois malheureux animaux nous attendaient aufond de leur cage... Un babouin, un python et Anatole, le crocodile...
Après une brève visite au calvaire (Fallait-il préciser que le fondateur du parc était un moine, évidemment...) qui nous permet de découvrir la région, nous rentrons à l'hôtel pour une nuit mouvementée.
Assez rapidement, nous ressentons une atmosphère étrange dans cet hôtel. Des policiers en arme surveillent toutes les allées et venues de tout un chacun, des femmes s'activent à la préparation de repas, des hommes déménagent une chambre et des messieurs endimanchés écoutent sur une petite radio portable l'annonce de la formation du nouveau gouvernement...
Nous devinons que parmis ces hommes se trouve une personnalité importante qui nécessite la mise sous haute garde de l'hôtel. C'est pourquoi, nous avons dû dormir avec, devant la fenêtre de notre chambre, un policier assoupi sur une chaise la mitraillette entre les jambes...
En plus des policiers, nous avons aussi subi les assauts répétés de moustiques affamés et téméraires... Bref, une belle nuit en RDC.
Le lendemain, les visages encore bouffis, nous reprenons la route dans le but de retrouver un certain papa Fololo à Kimpese...
Suite au prochain numéro!
Comme d'habitude, pour plus de photos, cliquez sur le titre.
lundi 10 novembre 2008
Idée reçue n°3: conduire au Congo est de la folie
Ni vrai, ni faux...
Une chose est certaine, avant de prendre le volant, il faut observer et s'adapter...
En effet, ici, le danger vient moins de la vitesse que de la faculté qu'on les autres usagers à réaliser des manœuvres plus surprenantes les unes que les autres. De plus, les priorités de droite ou le respect des feux de signalisation varie en fonction du jour et de l'heure. En bref, en l'absence de marquage au sol, de panneau et de formation au permis de conduire, il est très fréquent de dépasser par la droite, de remonter les embouteillages par la gauche (ils allument quand même les 4 clignotants...), de rouler sur le trottoir, de s'arrêter au milieu d'un carrefour, de rouler la main sur le claxon etc, etc...
Par contre, on constate rarement d'excès de vitesse...
En effet, ici, le danger vient moins de la vitesse que de la faculté qu'on les autres usagers à réaliser des manœuvres plus surprenantes les unes que les autres. De plus, les priorités de droite ou le respect des feux de signalisation varie en fonction du jour et de l'heure. En bref, en l'absence de marquage au sol, de panneau et de formation au permis de conduire, il est très fréquent de dépasser par la droite, de remonter les embouteillages par la gauche (ils allument quand même les 4 clignotants...), de rouler sur le trottoir, de s'arrêter au milieu d'un carrefour, de rouler la main sur le claxon etc, etc...
Par contre, on constate rarement d'excès de vitesse...
mardi 4 novembre 2008
Parlons sécurité
Vous entendez sans doute beaucoup parler de la RDC pour le moment. Et pour cause! Les évènements qui se déroulent à l'Est, aux portes de Goma, sont une véritable tragédie.
Le chef des rebelles, le général Laurent Nkunda est à l'entrée de la ville. L'armée congolaise, quant à elle, recule en n'hésitant pas à commettre différentes exactions.
En place depuis une dizaine de jours, le nouveau gouvernement, composé d'anciennes têtes ,vient de refuser toute négociation avec Nkunda ce qui a poussé ce dernier à déclarer:
"Si le gouvernement ne veut pas négocier, c'est qu'il veut la guerre! Notre nouvel objectif, après Goma, est de marcher sur Kinshasa!"
Mais, ne sombrons pas dans la psychose. Relativisons...
Goma est à plus de 2000km de Kinshasa (Belgique-Roumanie) et les voies de communication sont inexistantes... Mais le danger pourrait venir d'un soulèvement du peuple exaspéré par l'inaction de la Monuc.
En effet, les congolais ne comprennent pas pourquoi le plus important contigent militaire de l'ONU ne parvient pas à défendre les civiles. Et, ce qui s'est déjà passé une fois, ils pourraient manifester leur mécontentement à Kinshasa en caillassant les véhicules UN. Le risque pour nous est d'être associés, de par notre couleur de peau, aux employés de l'ONU.
Relativisons...
Le nouveau gouvernement reprend plusieurs représentants de l'Est. De plus, les dernières interventions kinoises sont passées pour inutiles... Pour ces deux raisons, actuellement, les kinois préfèrent que les problèmes soient gérer à l'Est par les congolais de l'Est.
En bref, pour le moment, la situation à Kinshasa ne souffre aucune tension. On espère juste qu'une solution politique interviendra le plus rapidement possible pour que les habitants de la région de Goma puissent réintégrer leurs habitations et vivre en sécurité.
Bien à vous.
En place depuis une dizaine de jours, le nouveau gouvernement, composé d'anciennes têtes ,vient de refuser toute négociation avec Nkunda ce qui a poussé ce dernier à déclarer:
"Si le gouvernement ne veut pas négocier, c'est qu'il veut la guerre! Notre nouvel objectif, après Goma, est de marcher sur Kinshasa!"
Mais, ne sombrons pas dans la psychose. Relativisons...
Goma est à plus de 2000km de Kinshasa (Belgique-Roumanie) et les voies de communication sont inexistantes... Mais le danger pourrait venir d'un soulèvement du peuple exaspéré par l'inaction de la Monuc.
En effet, les congolais ne comprennent pas pourquoi le plus important contigent militaire de l'ONU ne parvient pas à défendre les civiles. Et, ce qui s'est déjà passé une fois, ils pourraient manifester leur mécontentement à Kinshasa en caillassant les véhicules UN. Le risque pour nous est d'être associés, de par notre couleur de peau, aux employés de l'ONU.
Relativisons...
Le nouveau gouvernement reprend plusieurs représentants de l'Est. De plus, les dernières interventions kinoises sont passées pour inutiles... Pour ces deux raisons, actuellement, les kinois préfèrent que les problèmes soient gérer à l'Est par les congolais de l'Est.
En bref, pour le moment, la situation à Kinshasa ne souffre aucune tension. On espère juste qu'une solution politique interviendra le plus rapidement possible pour que les habitants de la région de Goma puissent réintégrer leurs habitations et vivre en sécurité.
Bien à vous.
PS: cliquez sur le titre pour en savoir davantage.
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