Vers 19h, c'est donc Alain (cfr. rétroviseur...) qui passe nous prendre. Le connaissant de longue date, une belle soirée s'annonçait... Et nous n'avons pas été déçus!
Au volant de son énorme 4x4, Gnou nous emmène au restaurant. Chez Philo. Belle adresse. Resto plutôt chic et carte "à l'européenne" et bien achalandée. Quelques plats nous rappellent tout de même que nous sommes loin de chez nous: ragoût de phacochère, steak d'autruche ou d'antilope, filet de crocodile... Mais la plus belle surprise est venue des convives qu'Alain voulait nous présenter. Pour le souper, ils étaient deux: Tim, le plus à l'heure... et Charlie, le plus en retard... Coutume africaine.
Congolais pure souche, ils ont rencontré Alain lorsqu'il travaillait pour Médecin du Monde. Charlie est un de ces types qui, lorsqu'il vous raconte une anecdote, l'embellit juste ce qu'il faut pour parvenir à vous captiver. Tim, quant à lui, est plutôt discret malgrès sa carrure impressionnante. Discussions et échanges riches et culturellement intéressants. Premier vrai contact avec la vie à Kinshasa. C'était notre seconde belle rencontre!
Après le repas, l'équipe décide de nous faire découvrir un lieu très populaire et très festif. Beaucoup d'expats n'osent pas s'y aventurer... Mais ça, nous ne l'avons appris que le lendemain avec nos collègues. Hélas, le lieu et toutes ses atmosphères sont quasiment indescriptibles... Et les photos peut recommandées. Nous sommes dans le quartier de "Bon Marchet" ou "Beau Marchet" ou peut-être... "Bon Marcher"etc. Difficile à dire.
Une rue bondée. Bordée de façades colorées devant lesquelles des centaines de congolais prennent place sur des chaises de jardin en plastique. On y découpe et grille la chèvre. Des vendeurs passent tout le temps, un présentoir perché en équilibre sur le haut de leur crâne. Des cigarettes, des mouchoirs Colruyt, des chewing-gums, des racines aphrodisiaques et des préservatifs... Le tout pouvant être acheté à la pièce ou en paquet... Les musiques rythment le lieu d'une joyeuse cacophonie. Les odeurs sont aussi extraordinaires... Le feu, la fumée, la chèvre et les eaux de toilette bas de gamme... Ajoutez encore le fumet du fossé...
Se joignent à nous quatre: Franck et Fatou, Ahmed et ses deux compagnes. Les discussions vont bon train. Franck me parle de la musique locale: ses artistes et ses hauts-lieux. Il tient à me les faire découvrir. Je n'oublierai pas! Troisième rencontre mémorable!
Charlie et Tim nous expliquent pourquoi il faut rincer son verre avec un fond de bière à vider par terre. Les indigènes sont convaincus que quelqu'un, à l'autre bout de la rue peu vous jeter un mauvais sort dans votre verres. Pour Charlie et Tim c'est plutôt une question d'hygiène! Après quelques Primus (72cl, y a pas plus petit...) le groupe décide de sortir en boîte.
Les dancings sont des lieux sécurisés où se mêlent, selon le standing de l'établissement, congolais et expats. La musique ressemble à du hip-hop-dance américain mais version congolaise. Le volume est bien trop fort et l'ambiance est trop "boîte de drague" pour So et moi. A 3h, Alain nous reconduit et nous glissons rapidement vers les bras de Morphée...
Samedi matin, le réveil est difficile mais bilan très très positif de ces premières 24h!
Au volant de son énorme 4x4, Gnou nous emmène au restaurant. Chez Philo. Belle adresse. Resto plutôt chic et carte "à l'européenne" et bien achalandée. Quelques plats nous rappellent tout de même que nous sommes loin de chez nous: ragoût de phacochère, steak d'autruche ou d'antilope, filet de crocodile... Mais la plus belle surprise est venue des convives qu'Alain voulait nous présenter. Pour le souper, ils étaient deux: Tim, le plus à l'heure... et Charlie, le plus en retard... Coutume africaine.
Congolais pure souche, ils ont rencontré Alain lorsqu'il travaillait pour Médecin du Monde. Charlie est un de ces types qui, lorsqu'il vous raconte une anecdote, l'embellit juste ce qu'il faut pour parvenir à vous captiver. Tim, quant à lui, est plutôt discret malgrès sa carrure impressionnante. Discussions et échanges riches et culturellement intéressants. Premier vrai contact avec la vie à Kinshasa. C'était notre seconde belle rencontre!
Après le repas, l'équipe décide de nous faire découvrir un lieu très populaire et très festif. Beaucoup d'expats n'osent pas s'y aventurer... Mais ça, nous ne l'avons appris que le lendemain avec nos collègues. Hélas, le lieu et toutes ses atmosphères sont quasiment indescriptibles... Et les photos peut recommandées. Nous sommes dans le quartier de "Bon Marchet" ou "Beau Marchet" ou peut-être... "Bon Marcher"etc. Difficile à dire.
Une rue bondée. Bordée de façades colorées devant lesquelles des centaines de congolais prennent place sur des chaises de jardin en plastique. On y découpe et grille la chèvre. Des vendeurs passent tout le temps, un présentoir perché en équilibre sur le haut de leur crâne. Des cigarettes, des mouchoirs Colruyt, des chewing-gums, des racines aphrodisiaques et des préservatifs... Le tout pouvant être acheté à la pièce ou en paquet... Les musiques rythment le lieu d'une joyeuse cacophonie. Les odeurs sont aussi extraordinaires... Le feu, la fumée, la chèvre et les eaux de toilette bas de gamme... Ajoutez encore le fumet du fossé...
Se joignent à nous quatre: Franck et Fatou, Ahmed et ses deux compagnes. Les discussions vont bon train. Franck me parle de la musique locale: ses artistes et ses hauts-lieux. Il tient à me les faire découvrir. Je n'oublierai pas! Troisième rencontre mémorable!
Charlie et Tim nous expliquent pourquoi il faut rincer son verre avec un fond de bière à vider par terre. Les indigènes sont convaincus que quelqu'un, à l'autre bout de la rue peu vous jeter un mauvais sort dans votre verres. Pour Charlie et Tim c'est plutôt une question d'hygiène! Après quelques Primus (72cl, y a pas plus petit...) le groupe décide de sortir en boîte.
Les dancings sont des lieux sécurisés où se mêlent, selon le standing de l'établissement, congolais et expats. La musique ressemble à du hip-hop-dance américain mais version congolaise. Le volume est bien trop fort et l'ambiance est trop "boîte de drague" pour So et moi. A 3h, Alain nous reconduit et nous glissons rapidement vers les bras de Morphée...
Samedi matin, le réveil est difficile mais bilan très très positif de ces premières 24h!
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